poèmes
    

Joachim du Bellay
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
XVIII
Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que tu vois,
Furent premierement le cloz d'un lieu champestre:
Et ces braves palais dont le temps s'est fait maistre,
Cassines de pasteurs ont esté quelquefois.

Lors prindrent les bergers les ornemens des Roys,
Et le dur laboureur de fer arma sa dextre:
Puis l'annuel pouvoir le plus grand se vid estre,
Et fut encor plus grand le pouvoir de six mois:

Qui, fait perpetuel, creut en telle puissance,
Que l'aigle Imperial de luy print sa naissance:
Mais le Ciel s'opposant à tel accroissement,

Mist ce pouvoir es mains du successeur de Pierre,
Qui sous nom de pasteur, fatal à ceste terre,
Monstre que tout retourne à son commencement.

Les Antiquités de Rome

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