poèmes
    

Stéphane Mallarmé
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
Sonnet
O si chère de loin et proche et blanche, si

Délicieusement toi, Mary, que je songe

À quelque baume rare émané par mensonge

Sur aucun bouquetier de cristal obscurci



Le sais-tu, oui! pour moi voici des ans, voici

Toujours que ton sourire éblouissant prolonge

La même rose avec son bel été qui plonge

Dans autrefois et puis dans le futur aussi.



Mon coeur qui dans les nuits parfois cherche à s'entendre

Ou de quel dernier mot t'appeler le plus tendre

S'exalte en celui rien que chuchoté de soeur



N'étant, très grand trésor et tête si petite,

Que tu m'enseignes bien toute une autre douceur

Tout bas par le baiser seul dans tes cheveux dite.



envoyez vos commentaires pas encore de commentaire
version à imprimer dans une nouvelle fenêtre





   ·   contact   ·  livre d'or · les arbres · European trees · voyages  · 1500chansons · Fables de Jean de La Fontaine · Les passions (récits)
Cette page a mis 0.04 s. à s'exécuter - Conception© 2006 - www.lespassions.fr