A M.L.S.
De tous ceux qui saluent ta présence comme le matin, de tous ceux pour
qui ton absence est la nuit, le total effacement du sacré soleil dans
le haut ciel,, de tous ceux qui, pleurant, te bénissent journellement
à cause de l'espoir, de la vie, ah ! surtout de la résurrection de la
foi au fond d'eux ensevelie, cela en vérité, en vertu, en humanité,
de tous ceux qui, sur le lit inconsacré du Désespoir gisant pour mourir,
se sont soudainement levés à tes paroles murmurées doucement " Que la
lumière soit ! " - à tes paroles murmurées doucement qui eurent pour accomplissement
le séraphique élan de tes yeux, - de tous ceux qui te doivent le plus
- dont la gratitude de plus près ressemble au culte - oh ! rappelle-toi
le plus vrai - le plus fervemment dévoué, et pense que ces faibles lignes
sont écrites par lui - par lui qui, comme il les trace, tressaille de
penser que son esprit est en communion avec celui d'un ange.
To M. L. S
Of all who hail thy presence as the morning Of all to whom thine absence
is the night The blotting utterly from out high heaven The sacred sun
of all who, weeping, bless thee Hourly for hope for life ah, above all,
For the resurrection of deep-buried faith In truth, in virtue, in humanity
Of all who, on despair's unhallowed bed Lying down to die, have suddenly
arisen At thy soft-murmured words, "Let there be light!" At the soft-murmured
words that were fulfilled In the seraphic glancing of thine eyes Of all
who owe thee most, whose gratitude Nearest resembles worship, oh, remember
The truest, the most fervently devoted, And think that these weak lines
are written by him By him, who, as he pens them, thrills to think His
spirit is communing with an angel's.