poèmes
    

François Villon
sa vie, son oeuvre

Un poème au hasard


 
III

Spelicans
Qui en tous temps
Avances dedans le pogoiz
Gourde piarde
Et sur la tarde
Desbousez les pouvres nyais
Et pour soustenir voz pois
Les duppes sont prives de caire
Sans faire haire
Ne hault braire
Metz plantez ilz sont comme joncz
Par les sires qui sont si longs.

Souvent aux arques
A leur marques
Se laissent tous desbouses
Pour ruer
Et enterver
Pour leur contre que lors faisons
La fee les arques vous respons
Et rue deux coups ou trois
Aux gallois
Deux ou trois
Nineront trestout au frontz
Pour les sires qui sont si longs.

Et pour ce bevardz
Coquillars
Rebecquez vous de la montjoye
Qui desvoye
Vostre proye
Et vous fera du tout brouer
Par joncher
Et enterver
Qui est aux pigons bien chair
Pour rifler
Et placquer
Les angelz de mal tous rons
Pour les sires qui sont si longs.

De paour des hurmes
Et des grumes
Rasurez voz en droguerie
Et faierie
Et ne soiez plus sur les joncs
Pour les sires qui sont si longs.

                 
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